J’ai adoré suivre le cheminement de l’inspecteur Sauer, dans ces temps troublés qui annoncent la fin d’un monde. On a l’impression d’une marche inexorable vers un désastre que nous, lecteurs connaissons. La narration de Nicolas Matthys est juste parfaite. Dès les premières minutes d’écoute, j’ai été happée par le récit.
L’autrice propose une réflexion intime, approfondie sur la maternité, les difficultés d’être une mère, les efforts à déployer pour élever et aimer ses enfants sans oublier sa vie de femme. La voix de Maia Baran est parfaite pour ce roman. La narratrice donne vie aux deux femmes avec une facilité et une dextérité étonnante.
J’ai oscillé entre une peine immense dans le premier tiers, une compassion de sororité dans la seconde, une tendresse considérable dans la dernière. […] Maia Baran incarne incroyablement ces deux femmes, comme si elle racontait des épisodes de son propre vécu. Elle est habitée, je ne peux pas l’exprimer autrement.
La lecture habitée de Féodor Atkine, sa voix grave, viennent renforcer l’intensité du propos. J’avais lu ce roman à sa sortie mais là, j’ai eu l’impression de redécouvrir le texte, comme si c’était la première fois. L’émotion était intacte, voire même décuplée.
J'ai été transportée littéralement dans cet endroit très spirituel qu'est le téléphone du vent. Ce livre, c'est la douceur des sentiments mélangée à de la douleur […] Il y a des livres qui se lisent avec les oreilles pour accentuer la magie de l'instant. Ce que nous confions au vent est l'un de ses romans. La voix parfaitement posée et douce de Clara Brajtman est en parfaite symbiose avec le texte.
Le parfum des cendres fait revivre de façon tendre et sans tire-larme les existences des morts en focalisant sur ce thanatopracteur bien en vie, mais dévasté de l’intérieur. Tous les sens du lecteur sont continuellement maintenus en alerte.
J’ai été transportée dans ce récit, tenue en haleine par l’histoire et notamment par la personnalité de l’enquêteur. […] L’acteur a une voix à la fois légère et grave. Les intonations claquent, se calant sur la sonorité anguleuse de la langue allemande, reflétant l’image stricte et militaire qui se dessinait alors autour d’Adolf Hitler.
Cette lecture m’a bouleversée tant par le texte, l’histoire, le thème et les personnages que par cette lectrice qui a su donner vie à Anna et Cerise en m’emportant dans leurs tourments.
J’ai vraiment accroché au style de Sorj Chalandon, à sa plume énergique, à ces mots qui se succèdent, à ces termes évocateurs qui donnent toute leur puissance au récit. […] Dans son interprétation, Féodor Atkine saisit tour-à-tour la colère, l’urgence, l’effervescence ambiante, qu’il transmet, avec authenticité au lecteur.
Un roman tout en poésie, pour traiter du deuil, de l’absence des autres, pour parler de la mort. Et pourtant, ce n’est pas juste la tristesse qu’on retient de ce texte. Mais surtout l’amour, l’espoir, et même un certain optimisme. La voix de la narratrice, Clara Brajtman berce avec délicatesse l’histoire de Yui et Takeshi et donne vie aux rencontres que fait notre duo.
Délicate, poétique et d’une grande humanité, la plume de l’autrice est une douceur qui s’installe confortablement dans les cœurs pour y diffuser toute sa chaleur. […] Quant à la voix de Sophie Frison, subtile et tout en nuances, elle arrive à capter l’essence du roman et à lui apporter des effets de texture intéressants.
La qualité de l'écriture est là, maitrisée, olfactive. Tous les parfums sont présents, ils nous envahissent les narines avec aisance, c'est un sacré travail de nous faire travailler le nez à travers les mots. Franchement, chapeau !