Elle met dans la bouche de certains personnages toute la haine et la rancœur qu’on peut trouver dans notre société, le racisme, le sexisme, l’abandon de soi. Elle brosse le portrait d’un Paris violent et cruel, d’une société âpre et en déclin. Acide et efficace, l’écriture laisse à peine au lecteur (ou auditeur) le temps de souffler. Beaucoup ont parlé de claque, c’est vrai qu’on n’en ressort pas indemne, et, même si je n’ai pas tout aimé, j’apprécie les livres qui bousculent et je ne manquerai pas de lire ou d’écouter la suite. A souligner la remarquable interprétation du lecteur Jacques Frantz qui, avec une telle voix, incarne si bien Vernon et son monde…
Trois CD audio d’une heure chacun, cela représente trois heures d’accompagnement, trois heures pendant lesquelles Sylvie Roucoulès vous prend véritablement par la main pour vous guider et vous aider à trouver le bonheur avec toute son expérience mais plus encore avec tout son amour de l’humain, sa formidable capacité de compassion et de gratitude. Sa voix cristalline, douce, posée mais jamais monotone pénètre au plus profond de vous et vous enseigne comment vous réaliser pleinement avec une efficacité qu’aucun livre ne saurait atteindre.
Délicate, poétique et d’une grande humanité, la plume de l’autrice est une douceur qui s’installe confortablement dans les cœurs pour y diffuser toute sa chaleur. […] Quant à la voix de Sophie Frison, subtile et tout en nuances, elle arrive à capter l’essence du roman et à lui apporter des effets de texture intéressants.
J’ai oscillé entre une peine immense dans le premier tiers, une compassion de sororité dans la seconde, une tendresse considérable dans la dernière. […] Maia Baran incarne incroyablement ces deux femmes, comme si elle racontait des épisodes de son propre vécu. Elle est habitée, je ne peux pas l’exprimer autrement.
J’ai adoré ce roman tendre, délicat, qui décrit avec subtilité le deuil et la résilience. Comment survivre à la mort brutale? Comment survivre à ceux qui étaient tout pour nous? Et comment s’autoriser à continuer à vivre? […] C’est un très joli roman, loin d’une romance à l’eau de rose qui tire ses ficelles faciles.
C'est d'autant plus facile que je l'ai écouté et que les deux interprètes, pour chacune des narratrices (Gina et Chloé) donnent vie aux personnages avec beaucoup de talent. Elles personnalisent parfaitement ces deux femmes. Ludivine D.
Je découvre une fille solitaire qui rêve de l’âme sœur. Une écoute d’une jolie romance pleine de sentiments, d’amour, d’espoir et qui vous fera encore rêver au prince charmant. Idéal pour tous les petits moments tristes et dépressifs, cette petite étoile vous remontera le moral en un rien de temps.
L’écriture est fine, sensible, chaque mot bien choisi. Il m’a fallu seulement quelques sessions d’écoute pour ce livre audio, que j’ai trouvé captivant et que j’avais beaucoup de mal à laisser de côté. C’est l’auteure elle-même qui lit son texte, avec beaucoup de délicatesse.
J'ai été transportée littéralement dans cet endroit très spirituel qu'est le téléphone du vent. Ce livre, c'est la douceur des sentiments mélangée à de la douleur […] Il y a des livres qui se lisent avec les oreilles pour accentuer la magie de l'instant. Ce que nous confions au vent est l'un de ses romans. La voix parfaitement posée et douce de Clara Brajtman est en parfaite symbiose avec le texte.
J’ai adoré suivre le cheminement de l’inspecteur Sauer, dans ces temps troublés qui annoncent la fin d’un monde. On a l’impression d’une marche inexorable vers un désastre que nous, lecteurs connaissons. La narration de Nicolas Matthys est juste parfaite. Dès les premières minutes d’écoute, j’ai été happée par le récit.
Maintenant que je l’ai lu – enfin écouté – ce roman, je suis assez épatée par le travail de recherche et je m’interroge sur la part de fantasme que contient son histoire (même si les remerciements sont là pour remettre un peu les choses dans leur contexte). Car si L’Ange de Munich est dense et fouillé, il est aussi basé sur une histoire vraie que j’ai complètement découverte. Et quelle histoire ! […] L’Ange de Munich a donc été ma grosse surprise du prix Audiolib 2022. J’ai trouvé que la voix du comédien belge Nicolas Matthys était parfaite pour cette histoire sombre et très masculine – même si le fantôme de Geli est au cœur de l’intrigue.
Ce que j’ai particulièrement aimé à l’écoute de ce document, c’est le mariage entre la voix posée de Caroline Breton et le texte précis, fin, jamais moralisateur ou violent de l’auteure. L’organisation en chapitres bien ciblés et bien circonscrits ne perd pas le lecteur, tout est factuel et démontré avec des chiffres, des textes de lois, des évènements, etc. Il n’y a pas de place pour les revendications stériles ou les récriminations oiseuses. Lyane A.