« La relecture du passé avec les yeux du présent n’est pas une mince affaire. Ça me rappelle ma première paire de lunettes.
Si personne ne s’était aperçu que j’étais myope, j’aurais continué à trouver le monde flou tout à fait acceptable. »
Doria a déjà trente-cinq ans et elle a réussi l’exploit de ne pas perdre son humour en chemin. Ce n’était pas gagné quand on voit ce que le monde est devenu.
Mais n’est-ce pas un peu trop tôt pour trouver que c’était mieux avant ?
À l’image du pays, elle est à un carrefour : elle doit trancher entre nostalgie et espoir, se remettre en question avant de virer réac.
Car c’est le genre d’imprévu qui arrive même aux meilleurs.
Vingt ans après le succès de Kiffe kiffe demain, dans une langue qui n’appartient qu’à elle, et avec un regard d’une acuité unique, Faïza Guène ranime le personnage de Doria, devenue une femme. Elle ne craint pas d’aborder les sujets qui fâchent, mais avec humour et une tendresse pour le genre humain qui ne s’est jamais démentie.
Si personne ne s’était aperçu que j’étais myope, j’aurais continué à trouver le monde flou tout à fait acceptable. »
Doria a déjà trente-cinq ans et elle a réussi l’exploit de ne pas perdre son humour en chemin. Ce n’était pas gagné quand on voit ce que le monde est devenu.
Mais n’est-ce pas un peu trop tôt pour trouver que c’était mieux avant ?
À l’image du pays, elle est à un carrefour : elle doit trancher entre nostalgie et espoir, se remettre en question avant de virer réac.
Car c’est le genre d’imprévu qui arrive même aux meilleurs.
Vingt ans après le succès de Kiffe kiffe demain, dans une langue qui n’appartient qu’à elle, et avec un regard d’une acuité unique, Faïza Guène ranime le personnage de Doria, devenue une femme. Elle ne craint pas d’aborder les sujets qui fâchent, mais avec humour et une tendresse pour le genre humain qui ne s’est jamais démentie.