Elle met dans la bouche de certains personnages toute la haine et la rancœur qu’on peut trouver dans notre société, le racisme, le sexisme, l’abandon de soi. Elle brosse le portrait d’un Paris violent et cruel, d’une société âpre et en déclin. Acide et efficace, l’écriture laisse à peine au lecteur (ou auditeur) le temps de souffler. Beaucoup ont parlé de claque, c’est vrai qu’on n’en ressort pas indemne, et, même si je n’ai pas tout aimé, j’apprécie les livres qui bousculent et je ne manquerai pas de lire ou d’écouter la suite. A souligner la remarquable interprétation du lecteur Jacques Frantz qui, avec une telle voix, incarne si bien Vernon et son monde…
« Comment fait-elle, Virginie Despentes, pour écrire autant de vies avec autant de langues, de destinées, de soubresauts, d’arrêts brutaux ou d’espérances folles ? L’eau fraîche, les odeurs, les parfums, les musiques, les psaumes de la nuit ne lui échappent jamais. Les sexes dans les pantalons, les désirs dans les vêtements, les crises, les doutes, tout chez Despentes vient comme une évidence. »
Marc Lavoine, Libération
Elle met dans la bouche de certains personnages toute la haine et la rancœur qu’on peut trouver dans notre société, le racisme, le sexisme, l’abandon de soi. Elle brosse le portrait d’un Paris violent et cruel, d’une société âpre et en déclin. Acide et efficace, l’écriture laisse à peine au lecteur (ou auditeur) le temps de souffler. Beaucoup ont parlé de claque, c’est vrai qu’on n’en ressort pas indemne, et, même si je n’ai pas tout aimé, j’apprécie les livres qui bousculent et je ne manquerai pas de lire ou d’écouter la suite. A souligner la remarquable interprétation du lecteur Jacques Frantz qui, avec une telle voix, incarne si bien Vernon et son monde…
« Comment fait-elle, Virginie Despentes, pour écrire autant de vies avec autant de langues, de destinées, de soubresauts, d’arrêts brutaux ou d’espérances folles ? L’eau fraîche, les odeurs, les parfums, les musiques, les psaumes de la nuit ne lui échappent jamais. Les sexes dans les pantalons, les désirs dans les vêtements, les crises, les doutes, tout chez Despentes vient comme une évidence. »
Marc Lavoine, Libération